Visiter Arles

Arles, plus grande Commune de France, classée ville d’art et d’histoire et dont les monuments romains et romans sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité.

Décider de visiter la ville d’Arles c’est choisir de découvrir une ville fluviale historique, un berceau d’histoire, d’évolution, un empire ancien qui propose encore ses richesses, sa culture, son âme. S’aventurer dans la visite Arles c’est se risquer à voyager plus que l’on aurait imaginé. C’est aussi s’exposer au risque d’aimer se perdre dans ses petites rues sinueuses, ses vieilles pierres, ses jardins secrets.

A ces heures de lumières, où la chaleur de la Provence fait son œuvre, la ville semble posée pour un tableau d’un de ses enfants artistes qui l’on tant aimé et qui, pour la saisir, l’on l’absorbé. Qui ont su rendre intemporel un de ces instants au travers de Peinture devenue légendaire.

Se promener en Arles c’est se promener dans l’époque : l’actuelle, l’antique, la moderne.
Depuis sa naissance la ville ne cesse de s’imprégner d’elle-même, elle grandit en gardant toujours son cœur antique : son vieux cœur solide et chargé d’histoire.
En ces murs, que ce soit hors ou au sein de ses remparts, il y a toujours quelque chose à découvrir, un détail que l’on avait jamais remarqué, une gargouille perchée sous un toit, une nouvelle photo cachée sous un pont, un message au public écrit sur un mur , des fleurs qui poussent dans la pierre …

Ainsi il est agréable de s’accorder un moment pour flâner, choisir au dernier instant la petite rue dans laquelle vous tournerez…
Et jouer des mouvements de tête pour vivre un peu « la musique d’Arles » : la chorégraphie de sa lumière et le rythme de ses festivals, de ses nuits d’été, de ses terrasses…
Au rythme des pas on prend plaisir à suivre l’empreinte de la ville, et découvrir ses différentes scènes : ses petites rues en angle droit, ses boulevards ombragés, ses rues pavées, ses places ensoleillées, sa géométrie propice aux secrets, aux impasses.

Afin d’en dresser un portrait sensible, ainsi que pour guider votre visite, nous vous invitons à nous suivre dans cette promenade de mots visant à vous décrire la ville lors de vos prochaines balades dans la cité Arlésienne. Histoire de ne pas oublier dans tout ce fabuleux mélange, l’essence de l’histoire et de l’adaptation de la ville aux changements des époques.

L’Hôtel du Forum porte bien son nom : Place centrale, cœur battant de la ville, lieu de rencontre, de convivialité, la visite trouve aisément son point de départ ici, au centre du « forum d’échange » de la cité Arlésienne. Le cœur de la ville est accessible par ses différentes artères au nom évocateur, c’est ainsi par la rue de la liberté, la rue des thermes, la rue de la place, la rue des arènes, la rue du Palais ou et la rue du forum que l’on entre et qu’on l’on sort de la place. L’hôtel sera notre point de départ.

A la sortie de l’hôtel c’est sur le café Van Gogh que se dépose les yeux. Le café La nuit, à jamais dans la lumière, origine de l’inspiration du célèbre tableau de Van Gogh continue depuis des dizaines d’années son tête à tête avec l’hôtel.

Après un tour de place comme un tour d’arène, on emprunte la rue de même nom. Montant en douceur vers l’Amphithéâtre : la rue des Arènes et ses petits restaurants intimistes : bar à tapas, bar à vin.

Plus haut, l’ancienne école de la photo, qui ne cessant de s’agrandir a déménagé dans ses nouveaux locaux au « Parc des Ateliers ».

 

C’est ainsi que la « rue des arènes » nous mène à L’Amphithéâtre.

Symbole incontournable de l’importance de l’empire romain dans l’antiquité. Erigées en 80 après J-C, elles sont aujourd’hui un véritable giratoire d’histoire au sommet de la ville. Les Arènes ont retrouvé leur essence d’origine en redevenant un lieu de fête, de jeu et de célébrations après avoir était une forteresse protectrice fin du VI ème siècle où plus de 500 maisons étaient abritées : période obscure d’insécurité.
C’est aujourd’hui l’histoire et les traditions que la forteresse protège, à nouveau, avec ardeur et fierté.

Maison de la tauromachie, où les traditions taurines sont culturellement très présentes, L’arène saura aussi fasciner les non-afficionados de par son architecture incroyable, sa structure autoportante, ses arches et sa grandeur mais aussi la richesse de son histoire au fil des époques.

En faire le tour permet de constater l’importance des travaux de rénovation et la différence entre les parties d’époque et les parties restaurées.

Une des sorties du rond-point des Arènes mène à Notre-Dame-de-la-Major, la plus ancienne église de la ville d’Arles et d’où il est possible d’accéder au point de vue « au sommet » de l’Hauture : Vue sur les toits de la ville et les Alpilles à l’horizon.

Une autre sortie du rond-point des Arènes nous conduit au Théâtre Antique. Edifié par l’empereur Auguste, la construction du Théâtre Antique est commencée en 40 avant JC et terminée vers l’an 12 avant JC. Il est l’un des tout premiers théâtres du monde romain et est considéré comme le seul théâtre grec en France. Le lieu est resté en fonction jusqu’au Vème siècle ce après quoi l’église, considérant le théâtre comme païen, en fit une carrière de pierre ayant servie pour la construction de la basilique Saint-Etienne.

Malgré ce « dépouillement », le théâtre vit encore et accueille chaque année des visiteurs, curieux de venir prendre place sur sa scène, ses gradins, son jardin. Il garde également sa fonction de maison des artistes en accueillant chaque année le Festival des Suds (musique du monde) Les Escalesdu Cargo(musique actuelle) les Rencontres internationale de la photographie, le festival du dessin, mais aussi des évènements traditionnels comme la Fête du Costume, l’élection de la reine d’Arles,mais aussi des concerts, des spectacles de danse, des projections cinématographiques. Une scène en plein air magique !

Plus bas, dans Le Jardin d’été, il est agréable de se retrouver, bronzer, pique-niquer, faire la sieste, lire, se rencontrer … Ombragé et ensoleillé, un havre de paix au centre de la ville.

A la sortie du jardin, les platanes dessinent le contour d’un des deux principaux boulevards de la ville, le boulevard des Lices. Un boulevard aux nombreux visages :

Le grand marché de Provence, 2 kilomètres d’étal traditionnel, présentant chaque samedi matin les meilleures propositions de notre « pays » en matière de mets, vin, fromages, huiles, épices, viande, charcuterie, poissons frais, coquillages, pains, navettes, fruit et légumes de Provence mais aussi des savons, du linge de maison comme les traditionnels boutis provençaux. Ainsi que des éléments traditionnels comme les objets ou ustensiles en bois d’olivier, de la coutellerie, des vêtements traditionnels, des tissus, des fleurs… toute l’âme de la culture provençale réunie dans ce grand marché, qui se déroule comme une fête et où il est bon de sentir, toucher, goûter, flâner …

Rien ne remplace la douceur d’un samedi matin à Arles, jour de marché, ou prendre l’apéritif au soleil ouvre bien plus que l’appétit : la culture arlésienne, camarguaise et provençale s’ouvre toute entière aux visiteurs, aux locaux, aux habitués, et aux curieux, pour un moment de découverte et de convivialité.

Chaque premier et troisième mercredi du mois la Brocante se déroule sur les Lices, où il est possible de chiner : tissus de costumes d’Arlésienne, bijoux, meubles, des objets rares et anciens : Une brocante avec tous les potentiels trésors que cela promet.

Plus Haut sur le boulevard des Lices commence le Boulevard Victor Hugo où se situe le parc des Ateliers, ancienne friche industrielle réhabilitée en centre d’art, en laboratoire de conscience, en place de festival, en proposition artistique, expression scénique, danse, projection. La ville grâce aux investissements de la fondation LUMA se montre sous un nouveau visage, tout en faisant évoluer celui de la ville d’Arles, et proposeun pôle culturel à ses locaux, à ses visiteurs, mais aussi à ses résidents provisoires afin d’héberger les inspirations des artistes souhaitant séjourner à Arles.

Le métissage d’époque de la ville ne cesse ainsi de continuer.

Lors des Férias, le boulevard devient la scène des manifestations taurines : courses et lâché de toros s’y déroulent.

Deux férias ont lieu chaque année : La Féria de Pâques lors du weekend end de Pâques ainsi que la Féria du Rizdeuxième week-end de Septembre pour fêter les récoltes. Les matadors occupent les têtes d’affiche des spectacles taurins aux arènes, et les afficionados viennent admirer, célébrer et honorer le «toro », véritable emblème des férias ainsi que de la culture Camarguaise.
Pour ceux qui ne sont pas adepte du monde de la tauromachie la féria reste une grande fête, où les fanfares déambulent dans les rues et où de nombreux concerts sont proposés gratuitement afin d’apprécier musique catalane, provençale, gitane.

Le boulevard est aussi à plusieurs périodes de l’année la meilleure place pour admirer les défilés traditionnels en costumes arlésiens, où les arlésiennes portent les costumes régionaux comme ils étaient portés au quotidien

Le défilé est aussi l’occasion de voir les gardians, ainsi que les manadiers, monter à cheval, et présenter la tradition Camarguaise (élevage des taureaux, le marquage des taureaux, l’élevage de chevaux…)

En face du kiosque, la rue Jean Jaurès nous amène vers la Place de la République. Place centrale et historique abritant la cathédrale St Trophime érigée au XII siècle, ainsi que la chapelle saint Anne et l’Hôtel de Ville. Place de ralliement politique, social, artistique, culturel, traditionnel.

On ne peut finir le tour d’Arles sans longer les contours de son berceau : le Rhône. Arles ville fluviale, qui a bâti son empire au bord du fleuve, véritable axe stratégique à l’époque qui offre de nos jours les trésors de son passé. Le musée de l’Arles Antique offre aux visiteurs l’occasion de découvrir ces pièces conservées depuis des centaines d’années par le fleuve.
Les quais récemment rénovés offre un espace de ballade, de retrouvaille et de repos à la ville et à ses occupants.

On remarquera à Arles, ses bâtiments qui n’ont pas bougé et ses nouvelles adaptations au mode de vie des arlésiens. Ses évolutions, et ses instants figés.
On pourra parcourir la ville, remarcher dans les pas de Mistral, Van Gogh …
On pourra y être inspirer, ou simplement curieux…